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Le blog de Nord Charente ULM

Bienvenu sur le blog de Nord Charente ULM, le blog des passionnés d'aviation et plus particulièrement des ULM. Venez nous rejoindre et découvrir la passion du vol.

Qui est le Saint Patron des aviateurs ?

Et bien non, ce n'est pas St-Exupery !

C'est St-Joseph de Copertino qui est devenu le patron des aviateurs, et des gens qui voyagent en avion  à cause de ses nombreuses lévitations.   Il est fêté le 18 septembre. 

N'oublions pas Notre Dame de Lorette qui est la patronne de tous ceux qui travaillent dans l’aviation. Elle est fêtée le 10 décembre.

 

    St-Joseph de Copertino

 

La réputation de lévitation qui marqua la vie du saint explique qu’il ait été
spontanément considéré comme le patron de tous les métiers liés à l’aviation et
aussi des cosmonautes. Il a toujours été considéré comme le patron des étudiants
et en particulier des candidats aux examens à cause des énormes difficultés
scolaires qu’il rencontra jusqu’à son ordination.

 

Joseph Desa naquit le 17 juin 1603 à Cupertino, un petit village situé entre
Brindisi et Otrante (Italie). Sa famille était si pauvre qu’il vint au monde
dans un réduit derrière la maison.  Son père, charpentier de métier, ne pouvait
plus payer ses dettes et la maison venait d’être vendue. Il eut une enfance
malheureuse. Devenue veuve, sa mère le considéra comme une nuisance et un
fardeau et le traita avec une grande sévérité. Enfant, il fut extrêmement
distrait et apathique. Il oubliait de prendre ses repas, et lorsqu’on le lui
rappelait, il répondait simplement. “ J’ai oublié ” et vagabondait bouche bée
dans tout le village, ce qui lui valut le surnom de “Boccaperta”, le
"bailleur ”. Il était colérique, et donc peu apprécié ; mais dans ses devoirs
religieux, il se montrait exemplaire et même précoce. Lorsque arriva le moment
de gagner sa vie, Joseph devint apprenti chez un cordonnier.  Il s’exerça
quelque temps à ce métier, mais sans succès. A l’âge de dix-sept ans, il se
présenta auprès des Franciscains Conventuels, qui rejetèrent sa demande. Il alla
donc voir les Capucins, qui l’acceptèrent comme frère laïc, mais il fut renvoyé
au bout de huit mois pour inaptitude aux fonctions de cet ordre.

 

Joseph s’adressa alors à un riche oncle qui refusa catégoriquement d’aider ce
bon-à-rien. Le jeune homme retourna donc chez lui désespéré et miséreux. Sa
mère, qui n’était pas du tout heureuse de le voir encore à sa charge, usa de son
influence auprès de son frère, un Franciscain Conventuel, pour que les frères
l’acceptent comme serviteur à Grottella. Il reçut l’habit tertiaire et se mit au
travail dans les étables. Il semble alors qu’un déclic se soit produit chez lui
puisqu’il commença à travailler convenablement. En outre, il sut tellement se
faire apprécier par son humilité, sa douceur, son amour de la mortification et
de la pénitence qu’en 1625, on décida qu’il devait être admis parmi les
religieux du choeur, et qu’il pourrait entrer dans les ordres. Joseph commença
ainsi son noviciat et ses vertus firent de lui un objet d’admiration. Mais il se
fit également remarquer par l’absence de progrès dans ses études

 

Après avoir reçu la prêtrise en 1628, il passa cinq ans sans toucher ni au
pain ni au vin. Le vendredi, il mangeait des herbes qui étaient si mauvaises que
lui seul pouvait y goûter. Le jeûne qu’il observait pendant le Carême était si
strict qu’il n’absorbait aucune nourriture à l’exception du jeudi et du
dimanche. Il consacrait tout le reste de son temps à des tâches ménagères et
routinières simples dont il savait que c’était tout ce qu’il était capable de
faire.

 

A partir du jour de son ordination sacerdotale, la vie de Joseph fut une
longue série d'extases, de guérisons miraculeuses et d’événements surnaturels
sans précédent chez tous les autres saints.
Pendant les dix-sept années
qu’il passa à Grottella, on recensa plus de soixante-dix lévitations. La plus
merveilleuse s’étant produite au moment où les frères bâtissaient un calvaire.
La croix du milieu mesurait plus de dix mètres de haut et nécessitait
l’intervention de dix hommes pour la soulever. Saint Joseph aurait “volé” sur
soixante-dix mètres de la porte de la maison jusqu’à la croix, l’aurait prise
dans ses bras “comme si c’était une plume” et l’aurait mise en place. Cet
étonnant exploit n’a jamais été attesté par un témoin visuel et, comme la
plupart de ses prouesses antérieures, il ne fut rapporté qu’après sa mort. On
sait qu’avec le temps, les faits sont souvent exagérés. C'est d’ailleurs ainsi
que naissent les légendes. Mais quelle que soit leur nature et leur étendue
exactes, la vie quotidienne de Saint Joseph fut entourée de phénomènes si
étranges que, pendant trente-cinq ans, il ne fut pas autorisé à célébrer de
messe en public, à se trouver au choeur, à prendre ses repas avec les frères ou
à assister aux processions et autres rassemblements publics. Les personnes pour
qui ces manifestations constituaient un péché ne manquaient pas, et lorsque
Saint Joseph attira les foules lors de ses voyances dans la province de Bari, il
fut dénoncé. Le grand vicaire fit part de la plainte aux inquisiteurs de Naples,
qui convoquèrent Joseph. Les chefs d’accusation furent examinés et les
inquisiteurs ne trouvèrent rien qui justifiât une censure, mais ils ne le
relaxèrent pas pour autant. Ils l’envoyèrent à Rome auprès de son Ministre
Général, qui l’accueillit avec rudesse mais impressionné par l’innocence et
l'humilité de son comportement, il le conduisit devant le pape Urbain VIII. A la
vue du Vicaire du Christ, le saint homme entra en extase, et Urbain déclara que
si Joseph mourait avant lui, ce serait la preuve du miracle dont il venait
d’être le témoin.

 

Joseph fut envoyé à Assise où une fois de plus ses supérieurs le traitèrent
avec une extrême sévérité, le considérant comme un hypocrite. Il y arriva en
1639 et y demeura pendant treize années. Au début, il traversa de nombreuses
épreuves, à la fois intérieures et extérieures : Dieu semblait l’avoir
abandonné. Ses exercices religieux s’accompagnaient d’une aridité spirituelle
qui l’affligeait considérablement ; de terribles tentations le plongeaient dans
une telle mélancolie qu’il osait à peine lever les yeux. Informé de la
situation, le Ministre général l’appela à Rome et, après l’avoir gardé trois
semaine, le renvoya à Assise. En route pour Rome, le saint homme assista à un
retour des consolations divines qui l’avaient quitté.

 

En 1653, pour des raisons inconnues, l’Inquisition de Pérouse reçut pour
mission de retirer saint Joseph de son Ordre, et de le placer chez les Capucins
dans les lointaines collines de Pietrarossa, où il vécut en reclus. Joseph se
trouvait en fait en captivité. Il n’était pas autorisé à quitter les limites du
couvent, à parler à quiconque à l’exception des frères, à écrire ou à recevoir
de lettres. Il était totalement coupé du monde. Mais on découvrit rapidement sa
retraite : les pèlerins commencèrent à affluer.  On le fit à nouveau disparaître
et il recommença à vivre en reclus auprès des Capucins de Fossombrone. Il passa
ainsi le restant de ses jours.

 

Lorsque, en 1655, le chapitre général des Franciscains Conventuels demanda le
retour de son saint à Assise, le pape Alexandre VII répondit qu’un seul saint
François suffisait à Assise. En 1657, il fut toutefois autorisé à se rendre à la
maison conventuelle d’Osirno. Mais là, la solitude était encore plus stricte et
seuls quelques religieux triés sur le volet  étaient autorisés à lui rendre
visite dans sa cellule. A cette époque jusqu’à la fin, les manifestations
surnaturelles furent son pain quotidien. Abandonné à lui-même, Dieu n’en était
que plus à ses côtés. Le 10 août 1663, il tomba malade et sentit que sa fin
était proche. Il s’éteignit cinq semaines plus tard à l’âge de soixante ans. Il
fut canonisé en 1767.

 

 

 

NOTRE-DAME DE LORETTE

 

La légende dit que la Sainte Maison de Joseph, Marie et Jésus vola à travers les airs, portée par
des anges, de Galilée jusque en Italie en traversant ce qui est aujourd’hui
l’ex-Yougoslavie. Notre-Dame de Lorette semblait donc tout indiquée pour devenir
patronne de tous ceux qui travaillent dans l’aviation. Cette décision fut
officiellement approuvée par un décret de la Congrégation Pontificale pour les
Sacrements du 24 mars 1920.

 

Lorette est une ville de la côte adriatique italienne, au sud d’Ancône. Elle semble avoir été un
lieu de culte de la Vierge Marie dès le 12ème siècle : on raconte que la statue
de la Vierge qui s’y trouve a été apportée par les anges. Vers la fin du 15ème
siècle, ce lieu abritait la Sainte Maison dans laquelle Marie était venue au
monde et dans laquelle avait eu lieu l’Annonciation. C’est cette maison qui,
après un bref séjour en Dalmatie - sur l’autre rive de l’Adriatique - avait été
emportée en Italie par des bras angéliques. En 1294, si l'on en croit un
document du 16ème siècle. De nombreux miracles furent attribués à cette châsse,
petite construction rectangulaire aujourd'hui recouverte de marbre et enfermée
dans une basilique à dôme. La construction est faite de matériaux introuvables
dans la région de Lorette, et ne présente aucune fondation.
Et en dépit de
ces particularités, peu de théologiens, même parmi les plus pieux, donnent foi à
cette histoire, ce qui n’entame en rien l’importance du culte qui lui est voué.
Une fête locale fut autorisée en 1632 et s’est étendue depuis à toute l’Italie,
ainsi qu’à certaines autres régions du monde et à quelques ordres religieux. En
1921, un incendie détruisit la statue originale de la Vierge, mais une autre fut
rapidement fabriquée, couronnée par le pape Pie XI en 1924, et replacée dans la
châsse.

 

 

Merci à :

http://jeanpaulbouvier.pagesperso-orange.fr/patrons/copertino.htm

http://www.dioceseauxarmees.catholique.fr/

 

 

 

 

 

 

 

 

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