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Le blog de Nord Charente ULM

Bienvenu sur le blog de Nord Charente ULM, le blog des passionnés d'aviation et plus particulièrement des ULM. Venez nous rejoindre et découvrir la passion du vol.

Gérard Pirès, le fan d'aviation

Gérard Pirès est un réalisateur français, né le 31 août 1942 à Paris.

Dans les années 1970, il réalise plusieurs comédies à succès, qui égratignent les modes et les comportements. Il alterne les comédies légères et les comédies noires. Dans les années 1980, il réalise plus de 400 films publicitaires.

À partir de 1997, il retrouve le grand écran avec Taxi, énorme succès populaire produit par Luc Besson.

Filmographie 

 

 

Gérard Pirès est aussi un fanatique du vol qui possède plusieurs brevets de pilote  .

 

Quand Pirès construit son film  "Les chevaliers du Ciel" :

Les producteurs et Pirès, après avoir lu des bandes dessinées publiées un peu partout sur la planète, décident de se baser sur les aventures de deux pilotes de chasse fictifs français : Tanguy et Laverdure, bande dessinée scénarisée par Jean-Michel Charlier et dessinée par Albert Uderzo puis par Jijé.

Lors la préparation, Pirès et le scénariste réalisent que le projet n'est pas viable dans sa forme initiale : les problèmes géopolitiques ont changé et la part donnée aux femmes est trop mince. C'est pourquoi ils décident d'adapter très librement les aventures de la bande dessinée. 

Dès le départ, le film reçoit le soutien du Ministère de la Défense et de l'Armée de l'air. En effet, il s'agit d'une vitrine remarquable pour attirer les jeunes vers le métier de pilote de chasse. Cet appui permet, durant 12 semaines, le tournage aérien en compagnie des pilotes de chasse français des bases d'Orange et de Djibouti.

Au contraire de Top Gun, la plupart des scènes de combats aériens ont été créées à partir d'images prises en vol. Ces prises de vue ont été effectuées pendant une période de trois mois à l'aide d'un bidon à carburant spécialement conçu par Dassault Aviation. Ce bidon, embarqué sur différents avions de chasse, comportait jusqu'à cinq caméras commandées à distance par radio.

Pirès souhaite diriger des acteurs à même de comprendre le jargon des pilotes de chasse. Il choisit Benoît Magimel, habitué des films d'aventures avec mécaniques. Comme coéquipier, il choisit Clovis Cornillac, plus costaud que Magimel, tout en ayant un visage moins tranché au couteau.

Pour assurer le réalisme des scènes, trois acteurs ont accès à la technologie française en matière de simulateur de vol : Magimel, Cornillac et Alice Taglioni. Le ministère de la Défense a dû déroger au secret militaire pour autoriser cet accès. L'Armée de l'air française affecte également à l'équipe de tournage un pilote de chasse, le commandant Stéphane Garnier.

Pour la scène se déroulant au-dessus de Paris, Pirès profite du défilé national du 14 juillet. Il a fait appel au concours de l'Armée de l'air, seules les forces armées étant autorisées à circuler au-dessus de Paris lors de cette fête.

La France possédant une base militaire à Djibouti, c'est sur elle et ses environs que le tournage se fait pour la partie du film se déroulant en Afrique. Avant le départ, les soldats français affirment à l'équipe de tournage que le pays est dur à vivre, avec une température d'au moins 50 °C. Cependant, arrivée sur place, l'équipe se rend compte qu'il fait plutôt 36 °C, à son grand soulagement.

La post-production est une étape cruciale pour un tel film. Souvent, elle commence pendant le tournage et se termine plusieurs mois après. Pendant que Pirès est en tournage, tant à Djibouti qu'en France, il reçoit les épreuves envoyées par La Maison, agence spécialisée dans les effets spéciaux pour le cinéma. Il doit non seulement diriger les acteurs, mais aussi se concentrer sur le produit final. Tâches qu'il mènera à bien. Pour les besoins du film, ce sera sept mois de post-production, une longue période selon la responsable de La Maison.

Pour augmenter le réalisme du film, Pirès souhaite que les pilotes emploient des visières transparentes et ombrées. Cependant, toutes les scènes sont filmées dans un module où seul le cockpit du Mirage 2000 est reproduit de façon réaliste. Ces visières étant réflexives, les images qui y apparaissent ne sont pas celles que voit un pilote en vol, mais celles de l'intérieur du module. La Maison s'est attachée à reproduire, le plus exactement possible, les paysages que verrait un pilote à bord de son avion. Par la suite, ces images ont été projetées sur les visières.

On aperçoit au cours du film le cockpit des Mirage 2000-5 tandis que la base aérienne BA115 d'Orange possède des Mirage 2000B et Mirage 2000C.

La bande sonore du film est confiée à Chris Corner, un Britannique porté en haute estime par le Music Supervisor du film. Corner n'avait jamais créé de bande sonore, même pour une publicité. Il fait remarquer que les séquences filmées sont chronométrées, ce qui l'oblige à élaguer ou à allonger certaines compositions.

Pirès affirme qu'on ne verra pas de sitôt un film semblable, car il a demandé les apports tant monétaire qu'en nature de différents partenaires qui se sentaient mobilisés par une telle expérience. De plus, le responsable aux relations extérieures prétend que même avec un budget dix fois supérieur, le film n'existerait pas aujourd'hui sans le concours de l'Armée de l'air française.

 

Souces : Wikipedia

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